11 juillet 2013

And in my honest observation

24ème jour - 10 juillet


Cette journée était assez spéciale puisque c'était le jour de mon opération, celle que j'attendais depuis longtemps. Pour résumer mon problème, une boule de substance inconnue (sans doute de la graisse), s'est installée dans l'un de mes seins. Quand je l'ai remarquée, il y a six ou sept ans, je me suis vue en train de mourir d'un cancer. Quelques années plus tard, poussée par un ex, je me suis décidée à passer un examen pour en savoir plus. Je me disais naïvement que rester dans l'inconnu est peut-être mieux qu'affronter la réalité. Lors de cet examen, j'ai appris que c'était bénin. J'étais soulagée mais n'ai pas pensé à aller plus loin. Trois ans plus tard, cette boule commence à sérieusement m’embêter, parfois ça tire et puis bon, elle devient assez importante (bien qu'invisible). La semaine dernière, j'ai donc rencontré un médecin qui m'a proposé de m'opérer pour me débarrasser de tout ça. Enfin ! Résumé de la journée, heure par heure :

6h45 : ma mère me tire du lit. J'ai bien dormi, pas de cauchemars à signaler, cette opération ne m'angoisse pas. Je dois arriver à jeun à l’hôpital mais tricherai quand même en avalant quelques gorgées d'eau car il fait déjà très chaud (puis je pense que l'eau ne compte pas - tant que tu ne bois pas un litre). Ne pouvant pas conduire au retour, c'est ma mère qui m'a accompagné lors de cette journée.

7h45 : admission à l’hôpital. Les étapes administratives sont beaucoup plus simples que la dernière fois puisque je peux directement monter à l'étage où je donne le formulaire d'admission ainsi que ma carte d'identité. Là, on m'attribue une chambre dans laquelle je peux attendre. Il n'y a encore personne d'autre dans la chambre, donc il fait bien calme.

8h30 : une infirmière arrive, me fait remplir un formulaire les autorisant à pratiquer l'intervention et me pose ensuite une chiée de questions, dont une qui me surprendra : "êtes-vous opposé au fait que l'on vous transfuse du sang si besoin ? " Je pense que cette question s'adresse aux Témoins de Jéovah chez qui les transfusions sont interdites, mais je ne parviens pas à concevoir comment peut-on se laisser mourir par conviction... Donc oui, bien sûr, si j'ai besoin de sang, merci de ne pas me laisser crever ! Elle m'a ensuite demandé mon groupe sanguin et heureusement que ma mère était là car je ne retiens jamais le rhésus. Ensuite, elle me donne un petit tube d'isobétadine (en me demandant deux fois si je suis allergique à l'iode), un essui, un Xanax et une blouse en me demandant d'asperger le "champs opératoire" avec l'isobétadine, mettre la blouse et ensuite prendre le calmant. Je ne suis pas nerveuse mais apparemment, tout le monde y a droit. Je lui demande si elle sait quand a lieu l'opération, elle nous répond qu'elle n'a pas vraiment regardé mais que ça serait d'ici "une heure ou deux". Une fois qu'elle nous laisse seule, je m'éclipse dans la salle de bain, sauf que je ne sais pas trop jusqu'où je dois mettre de l'isobétadine (c'est grand comment, un champs opératoire, vous savez-vous ?)... J'en mets sur le sein à opérer (pour ne pas que le chirurgien se trompe de coté, haha) mais une fois la tâche terminée, il en reste encore plus de la moitié dans le flacon. Tant pis. J'enfile ensuite la blouse, et avale le calmant. Je m'installe dans le lit avec un bouquin, mais commence à être vraiment sonnée. Dix pages plus loin, je suis vraiment lourde et.....tombe endormie ! J'émerge une petite heure plus tard, vers 10h. Au moins en dormant, le temps passe plus vite. J'ai un peu de mal à repérer où je me trouve, ma mère me dit qu'on ne m'a pas encore opérer. Je lui propose d'aller faire des courses car de toute façon, on va venir me chercher d'une minute à l'autre. 

10h30 : Alors que j'étais en train de taper un sms, l’infirmière vient me chercher. J'ai à peine le temps de tendre mon téléphone à ma mère que je suis déjà partie ! Je suis à moitié dans le cake avec leur foutu Xanax, je n'arrête pas de bailler et je ne me souviens pas avoir autant plané de ma vie...Je suis certaine que s'il m'en avait filé un de plus, l’anesthésie n'aurait pas été nécessaire et que si j'en avais eu trois, je ne me serai jamais réveillée...
Mon lit est poussé dans un ascenseur, puis je vois la porte "bloc opératoire" et là, je ne me sens pas trop à mon aise car je n'ai jamais aimé ce mot, qui sonne fort barbare. Mon lit est approché d'un genre de civière et on me demande de monter dessus à l'aide d'un escabeau à trois marches. Je ne vous dit pas comment c'était un jeu d'enfants en étant à moitié comateuse. Une infirmière du bloc opératoire me demande alors si je sais enlever mes piercings aux oreilles, j'avais essayé le matin mais sans succès alors elle me dit que ce n'est pas grave et qu'on va mettre un bonnet dessus. Je suis soulagée car sinon, ils auraient du les couper à la pince et ça aurait été fort dommage.



Ensuite, la civière est poussée jusque dans la salle d'opération, pile sous les deux énormes lampes circulaires, où quatre infirmières me demanderont chacune si je fais des allergies. Elles me posent des électrodes, ainsi qu'une perfusion (pas très agréable mais on survit), un capteur au bout du doigt et un tensiomètre. C'est vraiment bizarre (et assez chiant, faut le reconnaitre) d'entendre le bip bip bip de notre propre cœur et de voir les célèbres graphiques sur un écran. Il y a pas mal d'affairement autour de moi et je ne suis pas trop fan de cette situation (je venais de regarder un épisode de Lost la veille, où Sawyer se fait torturer dans une salle d'opération...). Puis l'anesthésiste arrive et se présente, mais ce n'est pas celui que j'ai rencontré la semaine dernière. Elle m'explique qu'elle ne va pas me mettre un tuyau dans la gorge pour ne pas l'irriter car il s'agit seulement d'une petite anesthésie. Elle tient un masque au-dessus de mon nez, même pas posé sur mon visage mais en hauteur et me demande de respirer, en pensant à un beau voyage sur une plage, un chouette souvenir (ce genre de connerie qu'on dit aux enfants et qui me gave assez rapidement - c'est juste une anesthésie, pas une euthanasie...). Je prends quatre inspirations et là...BLACK OUT !

12h00 : j'ouvre les yeux en sursaut et ne sais pas où je suis. Je chuchote plusieurs fois la question, la tête complètement lourde. Je vois une horloge devant moi, et parviens difficilement y lire 11h55. Je bouge un peu les bras, il y encore tout le matériel, électrocardiogramme, tensiomètre, perfusion sur moi... C'est assez chiant d'entendre les battements de mon coeur en continu. Je remarque aussi que toutes les cinq minutes, le tensiomètre se met en route et me comprime le bras. J'ai peur que les infirmières ne le remarquent pas et que mon bras se casse. Je regarde l'aiguille avancer sur l'horloge. 12h05, 12h10, 12h20, 12h30... Un paravent me sépare d'un autre lit, où un vieux monsieur, également opérer par le même docteur se plaint de nausées et de douleur. Moi je n'ai mal nulle part et fait une grosse prière pour que ça reste comme ça. Je regarde plusieurs fois le pansement sous ma blouse, pour me rendre compte que c'est bien terminé, que j'ai été opérée. C'est assez perturbant de ne pas avoir de repères. Vers 12h45, une infirmière se penche sur mon lit, me demande si tout va bien et me débarrasse de tout le matériel, excepté la perfusion et je suis remontée dans la chambre où ma mère se trouve déjà. Elle a été faire quelques courses mais n'a pas du prendre son temps... Je n'ai toujours mal nulle part. Je lui raconte un peu ce dont je me souviens mais je suis encore bien dans le cake. Je finis donc par m'endormir.

13h30 : à mon réveil, ma mère discute avec une autre patiente avec qui je partage la chambre et qui va se faire opérer vers 15h, avec une anesthésie locale uniquement. Une infirmière arrive et me demande si j'ai faim. Pas tellement mais je sais que je ne sortirai pas tant que je n'ai pas mangé alors j'accepte. Elle me rapporte alors un plateau avec une soupe bien chaude, des tartines, des tranches de fromage, une bouteille d'eau et une crème dessert au chocolat ! J'aurai finalement tout mangé, excepté le fromage car je n'aime pas ça. Heureusement que c'était léger ! Ensuite, je faire un immense pipi mais suis un peu coincée avec le baxter attaché au lit. Je le décroche mais la voisine de chambre m'explique que si je ne le tiens pas en hauteur, du sang va couler dans le tuyau. Ca me dégoute un peu alors je le remonte illico aussi haut que je peux et l'accroche au "perchoir" qui traine heureusement dans la chambre. Après l'expédition pipi, je retourne dans mon lit et raccroche le baxter à sa barre. Je m'ennuie un peu, n'ai pas envie de lire et suis fatiguée de dormir. Au moins, je n'ai absolument pas mal, même si je me mets sur le coté alors je ne me plains pas de l'attente. Je propose à ma mère d'aller faire une balade en ville, de me laisser mon téléphone pour que je lui sonne dès que je peux sortir mais elle ne veut pas me lâcher, même si elle s'ennuie aussi. Je regarde mon pansement et me demande si on m'a vraiment opérer, car je ne sens vraiment aucune douleur !

15h : la voisine de chambre devrait théoriquement partir pour son opération. Je me dit qu'en venant la chercher, l'infirmière me donnera sans doute une indication pour ma sortie. Hélas, aucune nouvelle avant...16h30. ma pauvre voisine était assez stressée et attendre ainsi sans savoir QUAND on va venir la chercher, je peux comprendre que ça soit angoissant. Moi aussi, j'étais sans nouvelle mais le "pire" était derrière moi. Vers 16h30 donc, une infirmière vient la chercher et prends de mes nouvelles. Elle me demande si je veux tenter une "expédition" jusqu'aux toilettes (pour voir si je sais marcher - la seconde condition pour être libérée) mais je lui apprends que j'y suis déjà allée deux fois par mes propres moyens. Elle me dit donc que je vais pouvoir sortir dès qu'elle se sera occupée d'un autre patient et de mes pansements. Une grosse dizaine de minutes plus tard, elle revient effectivement pour me libérer du baxter (une belle aiguille bien longue qui était cachée dans mon bras !) et coller un pansement en plastique transparent au-dessus de mon pansement afin que je puisse me laver chez moi sans soucis. Elle m'en a donné un second de réserve et m'explique comment le mettre en place, mais vu comment elle a galéré avec cet énorme pansement, j'espère vraiment ne pas avoir besoin de le refaire par moi-même à la maison... Elle me donne également un rdv avec le médecin qui m'a opéré pour jeudi prochain, jour où mon pansement sera enfin retiré ! Il n'est pas tellement gênant et ne fait pas mal, mais je suis impatiente de voir comment est la cicatrice et ma poitrine débarrassée de cette énorme boule (de graisse ?). Elle sera sans doute analysée et j'en saurai plus lors de ce rdv, mais si quelque chose de grave avait été détecté, je pense que l'on me l'aurait dit hier après l'opération (ou bien à ma maman). Une fois l'infirmière partie, j'enfile mes vêtements mais ma tête me tourne vraiment encore beaucoup.

17h : Nous quittons l’hôpital et rentrons à la maison où j'aurai la tête qui tourne toute la soirée. J'ai réussi à me laver sans soucis (et sans abimer mon pansement !) et aurai passé une bonne nuit sans aucun problème ni aucune douleur (même en dormant sur le ventre). Même si ces opérations ne sont pas comparables, en voyant souvent des reportages à la télé sur les femmes qui se font refaire les seins et qui crèvent de douleurs après l'opération, avec des seins bouffis et tout bleu, j'avais un peu peur d'être dans le même cas. Et bien pas du tout. J'ai eu de la chance que la boule soit en surface et suis vraiment curieuse que le pansement soit enlevé pour réaliser que c'est fini. 

J'ai souvent critiqué l’hôpital d'Ath mais je dois reconnaitre qu'ils ont été plutôt efficaces lors de cette journée. Les infirmières ont toutes été très gentilles et agréables. Alors même si je reste encore très en colère contre leur service d'urgence (et un médecin en particulier qui a refusé de m'anesthésier afin de me remettre la rotule en place alors que je l'ai bien supplié pendant une durée interminable et qui, après m'avoir bien fait souffrir inutilement, a finalement donné son autorisation pour m'endormir avec une injection), je revois mon opinion envers cet hôpital. On entend toujours des histoires glauques sur tel ou tel hôpital, mais si on tient compte de cela, aucun endroit n'est valable pour se faire soigner... J'espère évidemment ne plus devoir me rendre dans ce genre d'endroits, mais si je dois y retourner, je sais comment ça fonctionne à présent.

En rentrant à la maison, trois bonnes nouvelles m'attendaient au courrier :
1) Mon inscription pour la prochaine rentrée scolaire est validée et en ordre. Recevoir une carte détudiant avec indiqué dessus "Master 2", c'est magique ! 
2) L'accord pour la prolongation de mon interruption de carrière et la confirmation de la mise en ordre de mon dossier. Je peux donc finir tranquillement mes études et n'aurai donc aucun soucis à me faire d'ici septembre 2014. Après ce délai, ça va être une autre paire de manches, mais on verra quand on y sera. J'étais un peu stressée car je n'obtenais pas de réponses de la part de l'organisme qui verse les allocations et vu que beaucoup de changements législatifs ont eu lieu à ce sujet, j'avais peur de ne plus être dans les conditions, ce qui aurait vraiment posé problème... Un vrai soulagement donc !
3) Un cadeau que j'ai commandé sur Internet pour l'homme qui me fait rêver depuis bientôt deux ans. C'était mon premier achat sur Internet gérée seule de A à Z (et donc, sans passer par papa et sa carte de crédit magique). Je suis tombée sur un site qui propose des cadeaux personnalisables et qu'on peut payer avec une simple carte bancaire. J'ai passé la commande lundi midi et j'ai reçu le colis ce mercredi (donc deux jours plus tard !) et c'est vraiment du très beau travail, bien emballé. Rien à redire, je suis vraiment contente. J'espère qu'il le sera tout autant ! Je dévoilerai ce site une fois que j'aurai offert le cadeau, histoire de ne pas faire de spoiler involontaire. ^.^

25ème jour - 11 juillet

Je me suis surtout bien reposée. J'ai poursuivi ma pénible lecture de Choke. Pénible, non pas à cause de l'histoire, mais à cause du fait que le film (que j'ai déjà vu deux fois)est très fidèle au roman et que donc, j'ai l'impression de revoir ce film une troisième fois... Il me reste 80 pages mais connaissant déjà la fin, c'est un peu dommage. Par contre, ce que j'adore, c'est certains passages de réflexion sur la société qui ne sont pas forcément mis en évident dans le film : la condition de la femme, le but de notre vie, le pathétisme du conformisme... Je ne regrette donc pas ma lecture mais suis impatiente de pouvoir passer à autre chose (et allonger la liste dans la colonne droite de ce blog...).




Sinon, j'aurai aussi progressé dans le visionnage de séries... Je veux me reposer un maximum pour être en forme ce week-end alors j'ai décidé de ne pas quitter mon lit... Enfin une bonne excuse, haha.
Je pourrais commencer mon mémoire, car je culpabilise déja d'être "en retard" (ça promet pour la suite...) mais je ne suis pas assez concentrée... peut-être demain. Là, je vais encore me reposer un peu...devant Lost !


Dans un an, je pourrai bruler cette carte d'étudiante !

10 juillet 2013

Way out in the water - see it swimming

20ème jour - 6 juillet

Imaginez ma tête dans le cake après être rentrés à 2h30 du matin... Mon copain a du se lever pour accueillir un plombier vers 9h, et je n'ai RIEN entendu ! Il est ensuite venu voir dans la chambre si je respirais toujours: il était plus de 11h30 ! Et nous sommes attendu à Neufchateau pour fêter l'anniversaire de sa maman cet après-midi. On se rafraichi donc un peu vite-fait. Les meilleures douches au monde sont toujours les "after-festivals" ! On se met doucement en route avec un arrêt au centre commercial de Mons pour manger un bout (pizza pour lui et double glace pour moi *on ne se refait pas*) et trouver un cadeau pour un anniversaire qu'on avait oublié (oui, il y avait TROIS anniversaires à feter ce week-end là...).
On se met ensuite en route vers le sud, environ deux heures de trajet mais nous sommes moins bloqués dans les bouchons que d'habitude alors le temps passe encore assez vite. Mais il fait CHAUD!

Autoroute des Ardennes
Je vous passe le reste de la journée : barbecue dans le jardin avec une vue de rêve sur un lac, jeux de société, papotte et gâteau à tomber par terre. On a vite décliné tellement on avait du mal à se remettre du festival mais c'était cool d'être là.

La droite de la photo avait des airs de Forêt Noire

La vue depuis le jardin : on dirait un village de Méditerranée !

En direct du jardin !

21ème jour - 7 juillet


Même journée que la veille : barbecue, gateaux, escapade au Luxembourg pour faire le plein d'essence et de clopes. C'est vraiment marrant comment dès qu'on franchi la frontière, en plein milieu d'une ville, le boulevard est constitué de dizaines de pompes à essence avec un shop pour l'alcool et les cigarettes. Et les routes là-bas sont vraiment sublimes, bordées par des rivières en galets, des forêts de sapins à perte de vue, ... Après le diner (et un troisième gateau...), nous rentrons dans notre bon vieux et moche Hainaut. Les paysages du Luxembourg (la province belge) sont tellement magiques que j'ai proposé à mon copain de venir s'installer ici après mes études. Le gros problème est que c'est assez loin de Bruxelles, là où mon copain travaille (et travaillera sans doute toute sa carrière). Après mes études, je ne sais pas encore trop où chercher du boulot. Sans doute Mons car c'est encore assez proche et je connais bien, mais pour être honnête, de ce que j'ai vu du Hainaut, rien ne me donne envie de m'installer là... Je rêve de quitter la ville où se sont installés mes parents car je ne m'y sens pas "chez moi". J'ai vécu en kot pendant presque cinq ans à Mons, mais je ne supporte plus cette ville. Là où vit mon copain est encore un chouette village mais il n'y a RIEN !! Même pas une boulangerie pour satisfaire mon envie dominicale de pâtisseries. Bref, si ça ne tenait qu'à moi, je chercherai bien un logement dans la province de Namur, ce qui me semble un bon compromis. Car finir mes jours dans le Hainaut, c'est un peu plus hors de question chaque jour. Voila, c'était la minute "sans attache" du jour. Je suis curieuse de voir où je vais habiter, mais j'espère que ça ne sera pas dans le coin *humhum*. Nous rentons ensuite chez mon copain, deux heures de route dans la chaleur again. On aura donc pas fait grand chose de productif de notre soirée - excepté manger une pizza devant les Inconnus.

22ème jour - 8 juillet

Je rentre chez moi afin de mettre (un peu) mon blog à jour. J'avais prévu d'aller à Mons commencer mon mémoire mais c'est impossible, je suis trop épuisée ! J'aurai donc passé l'après-midi à ranger les cours de mes cinq années scolaires précédentes et suis retombée sur beaucoup de souvenir. Il me reste encore deux années à ranger mais je capitule car c'est assez chiant, j'ai cassé la perforatrice et l'armoire est presque pleine et ne sais pas trop où ranger les autres fardes... Je poursuivrai cette tâche jeudi ou vendredi. Bref, une journée plus axée sur le repos que la productivité...


23ème jour - 9 juillet

Vingt-troisième jour de vacances et j'aurai ENFIN droit à ma grasse matinée ! Enfin, jusque 9h30 seulement car je dois rendre visite à ma mamy à 10h00... Et après le diner, mes cousins m'ont rejoint pour les accompagner à la piscine à Grammont. Ils ont 15 et 12 ans mais j'étais pas méga emballée à l'idée de retourner à la piscine avec eux car l'an dernier, ça avait fini avec des larmes et des disputes et je n'ai AUCUNE patience avec les "enfants". Ma décision est prise depuis des années et se confirme un peu plus chaque jour : je ne serai jamais mère. Mon frère avait dit qu'il m'accompagnerai donc j'étais heureuse de ne pas être seule à les gérer - sauf qu'il a entretemps décidé d'amener des potes à lui et est resté uniquement avec eux, me laissant seule avec mes cousins. Cette année-ci, ils ont été sages mais ne savaient jamais ce qu'ils voulaient faire... Je leur propose d'aller au toboggan : "je ne sais pas". "Tu veux aller dehors ?" "je ne sais pas". Grrr, et quand je propose d'aller faire des plongeons, le plus jeune me dit qu'il ne sait pas, mais n'aime pas les plongeons. Patience ZÉRO ! Après une bonne heure d'indécision, mon frère et ses potes nous ont ensuite un peu rejoint, mais je suis assez mal à l'aise. Ça fait deux ans que j'ai pour habitude de porter un maillot une pièce pour nager (oui oui, comme les mamy) car c'est assez pratique mais n'ayant pas préparé mon sac à l'avance, je n'ai pas remis la main dessus et ai été contrainte de porter un bikini (et donc, de passer les deux heures à vérifier que tout était là où ça devait être). Et là, devant les amis de mon frère, je n'étais pas super à l'aise, en particulier quand l'un d'entre eux s'est glissé derrière moi pour m'attraper par les hanches. Tous les nageurs ont du m'entendre hurler de peur. Bon, mes cousins ne voulant plus nager, je leur demande s'ils veulent sortir mais "ne savent pas". Moi je rêvais sortir car je commençais à doucement geler mais voulais que la décision viennent de leur part, histoire de ne pas avoir de problèmes par la suite. J'ai mis dix minutes à leur faire avouer qu'ils ne voulaient plus rester-là. Enfin, au final, c'était assez agréable mais fatigant quand même. Par contre, quand j'ai vu le parcours de cordages à escalader, je n'ai pas pu résister à la tentation de m'y élancer. J'adore escalader ce genre de truc.



Au retour, j'ai mis le GPS pour rentrer à la maison et il m'a fait passer par des routes de champs incroyables ! Il va vraiment falloir que je trouve l'option "route accessible avec un véhicule autre qu'un tank". Haha.

Mes cousins m'ont proposé une journée accrobranche à Tournai en août. Nous devions en faire l'été dernier mais nous n'avons finalement pas eu le temps. Ca semble vraiment cool mais ce qui me fait peur est que mon agenda de vacances déborde vraiment ! En 23 jours, je pense que j'ai du en passer trois ou quatre à la maison à ne rien faire - grand maximum. Je vais être en grande forme en septembre...

Cet article est chiant comme les pierres mais j'ai du retard à combler donc je ne détaille pas autant que je le voudrai et l'ai écrit en étant à moitié défoncée. En plus, j'ai quasiment pas de photo à vous montrer...

Ceci est un air complètement défoncé après un Xanax et une anesthésie.
 Plus de détails au prochain article.
(et mon décolleté est chelou mais c'est seulement de l'isobétadine - pas la lèpre)

9 juillet 2013

The Dawning of the Rest of our Lives

 

 18ème jour - 4 juillet

Encore un lever aux aurores car je dois être à Mons à 9h30. Je suis vraiment fatiguée et n'ai pas encore arrêté de courir depuis le début de la semaine. Ce matin, j'arrive donc à Mons et vais chercher mon relevé de notes. Je découvre enfin les résultats de plusieurs examens, ça y est, c'est officiel, je suis en vacances ! Je vous disais dans un précédent article que j'avais obtenu "la plus grande distinction", et c'est bien noté ainsi sur mon papier mais il doit y avoir un bug car ma moyenne est de 84%, ce qui ne donne pas droit à un grade aussi élevé (je viens de vérifier les tranches sur notre ami Wiki). M'enfin, ils ont peut-être voulu être gentil avec moi lors de la délibé - mais j'avais quand même un gros doute sur le fait d'avoir réussi avec plus de 90%... Ce mystère restera entier mais je ne vais pas me plaindre, loin de là ! Ensuite je vais déposer mon dossier de réinscription et celui de mon frère au service correspondant, histoire d'être dans les délais et ne plus devoir y penser. Et puis, je vais attendre devant le bureau de mon directeur de mémoire, qui me reçoit pour m'expliquer les premières étapes que je peux réaliser pendant l'été, histoire de ne pas perdre trop de temps à la rentrée. Je n'ai bien sûr pas encore "vraiment" commencé ce mémoire (pour le moment, j'ai le sujet et la structure globale) mais il m'a déjà dit qu'il était confiant sur la qualité de mon travail, et que je pourrai le passer en première session si je continue "comme ça". Je trouve que c'est déjà un premier bon signe que le directeur m'apprécie, vu que c'est lui qui va attribuer la note finale. Je suis ressortie de cet entretien assez soulagée, et même un peu motivée. Je ne pense pas travailler chez moi, mais me rendre un jour par-ci par-là à la bibliothèque de la faculté pour y travailler. Elle est plutôt déserte pendant l'été, tout les ouvrages donc j'ai besoin y seront disponibles et SURTOUT, je n'aurai aucune distraction autour de moi. Je dois rédiger une quarantaine de pages pour la partie théorique et je pense que c'est jouable d'en rédiger la moitié d'ici septembre si je me concentre bien. On verra mon niveau de fatigue, mais j'irai bien dès ce lundi à la bibliothèque pour entamer mes recherches. C'est le premier pas qui compte. Mais comme je l'ai dit, on verra bien.

Après cet entretien, je retrouve une copine de fac avec qui je devais normalement aller à Pairi-Daiza, mais comme il fait plutôt gris et que je suis assez naze, nous décidons de reporter et d'aller faire les soldes à Mons. Mais avant cela, un cornet de pâtes au piétonnier, un classique (les (ex)-étudiants de Mons reconnaitront le snack). Je suis vraiment crevée mais contente de revoir cette amie. Je n'aurai finalement pas acheté grand-chose (et toujours pas trouvé la robe de mes rêves !) car les réductions ne sont pas encore très intéressantes. Je suis passée chez H&M, pour voir si un t-shirt Nirvana que j'avais repéré était en solde, mais il n'était carrément plus là... J'aurai donc seulement craqué pour un brumisateur (LA VIE ! Je pensais que ce truc était un gadget - mais en fait, c'est juste parfait) et un cadeau pour une amie qui vient de déménager (et qui lit surement encore ce blog - donc je ne vais pas dire ce que c'est). J'ai toujours un mal de chien à trouver des cadeaux, car j'aime bien trouver quelque chose d'un peu original mais ça devient vite difficile. Je suis en pleine recherche (passive) d'un cadeau personnalisé pour Jeff et nos deux ans ensemble - mais c'est pas simple.On finira au MacDo car je veux un MacFlurry au Magnum White (ma nouvelle craquerie) et parce que je veux me poser un peu. Ensuite, vers 15h30, je décide de rentrer pour éviter les bouchons au feux rouges lors de l'heure de pointe. Au retour, une connasse en BM déboulant d'une petite route n'ayant pas la priorité s'est élancée sur la route prioritaire sur laquelle j'étais SANS MÊME REGARDER si il y avait des voiture, ni ralentir. J'étais sidérée et ai du passer sur l'autre bande en catastrophe pour l'éviter et merci Seigneur qu'il n'y avait personne en sens inverse sinon j'étais dedans. Le pire dans tout ça est que je n'ai pas trouvé le klaxon après coup car c'est maintenant un petit bouton sur le coté mais j'étais vénère et ça m'aurai défouler un bon coup ! C'est pas possible d'être aussi DANGEREUX ! Grrrrrr.

19ème jour - 5 juillet

 Je prend tôt le train pour Tournai, chargée comme un mulet et comatant à moitié. Je n'ai pas assez dormi et la journée s'annonce excessivement chargée (pour rester dans le thème "mulet"). En plus, il fait gris #modedéprimeON. Après un trajet en train interminable, Jeff m'attrape à la gare et nous filons à Lille afin de dénicher un cadeau pour sa maman, car nous sommes invités à son anniversaire le lendemain. On n'est pas très en forme tout les deux, et affronter un centre commercial au début des soldes ne me mets pas tellement en joie. En plus, il me reste à peine 10€ "dépensable" dans mon porte-feuille et je dois manger avec, donc ça sera d'autant plus frustrant. On cherche un cadeau zen et  Jeff finira par trouver une jolie fontaine dans le magasin de déco dont j'ai encore oublié le nom, mais qui est franchement chouette (bien que de plus en plus kitch et cheap...). Ensuite, cet adorable grand garçon découvre l'ouverture récente d'un LegoStore et là, on était foutu...IL DEVAIT Y ALLER ! C'est frustrant de faire les magasins sans avoir trop d'argent à dépenser. Il bave une fois de plus devant les énormes vaisseaux de Star Wars, et râle ensuite de ne pas pouvoir se les offrir (en même temps, un Lego à 450€, je ne pense pas que beaucoup de gens peuvent se le permettre...). Il m'offrira un Gimli pour mes clés de voiture, afin d'avoir le même porte-clé sur nos clés de voiture (je lui avais offert un StormTrooper du LegoStore de Cologne). Il est trop mignon !

...et flou

Après avoir jeté un bref coup d'oeil chez Pimkie, et ressortir les mains vides car même s'il y a beaucoup de belles choses, je n'ai pas d'argent à dépenser... C'est assez frustrant. On arrête donc les frais et nous décidons d'aller nous poser chez Quick (on ne dirait pas, mais il est déja midi !). On a à peine fini d'encoder notre commande sur la borne qu'on crie déjà notre numéro, c'était assez perturbant. On se régale donc : les potatoes, c'est LA vie - c'est vraiment dommage que ça n'existe pas dans les fast food de Belgique car cela aurait vraiment du succès ! Et ensuite, nous ne parvenons plus à décoller... Mais nous sommes attendus chez une cousine de Jeff qui habitent Tourcoing pour ensuite filer à Arras pour le MAIN SQUARE ! Nous allons les retrouver chez eux, en découvrant un peu Lille (et plus je me rend dans cette gigantesque ville et moins je l'aime...). Nous irons donc au Main Square en compagnie de R, un hollandais vraiment génial, et son fils, L qui a environ 13 ans. C'était leur premier festival et j'étais vraiment contente d'y aller en "petit comité". Nous quittons Lille pour Arras et là, c'est le méga bordel : nous les suivons en voiture mais sommes pris dans un bouchon et les perdons parfois de vue. Je pense que nous sommes resté une bonne demi-heure coincé, et quand tu n'as qu'une heure de route et que c'est vers un festival que tu roules, c'est vite pénible ! Arrivés à Arras, il fait BEAU ! Adieu la grisaille, le soleil est là. Je suis assez soulagée car je n'avais pas emporté de K-way et que les festivals sous la pluie, j'ai assez donné cette année. On trouve le parking sans trop de soucis, mais après, il faut prendre une navette et beaucoup de gens attendent déjà. Pas mal de personnes ont du matériel de camping et je suis trop heureuse de ne pas me promener avec trois sacs très lourds cette fois-ci ! On laisse passer une première navette remplie, mais une seconde suivra dix minutes plus tard. Nous discutons pas mal, donc l'attente est moins pénible. Le trajet jusqu'au site se fera sans encombre mais il fait déjà très chaud ! Je regrette un peu d'avoir mon gilet et ma veste autour de ma taille, ainsi que mes bas collant et résilles mais j'avais peur d'avoir froid sur le coup de minuit (au final, j'aurai pu les laisser dans la voiture, fais chier !) Le bus nous dépose presque devant les portes, mais il y a une foule compacte qui attend déjà. On se fraye difficilement un passage, les files "3 jours/1jour" sont mal indiquées, et il y a vraiment peu de portes, donc c'est vite la merde. Après une longue attente (avec un pré-adolescent déjà surexcité en temps normal), nous parvenons à franchir les barrières mais on n'a pas droit à un bracelet si on ne vient que pour une journée, et je trouve cela fort dommage. Puis les vigiles étaient pas super agréables en plus, surtout un grand type qui était posté à trois mètres après les portes et qui agressait les gens en leur demandant s'ils avaient fait scanner leur ticket - FORCEMENT sinon on ne serait pas rentré, pauvre débile. Le pire étant qu'il voyait bien que les gens rentraient un par un une fois leur ticket scanné -Bref, j'ai pas trop compris son utilité...

Au bout, c'est l'entrée

La particularité de ce festival est qu'il ne se déroule pas au milieu d'un champ, mais dans la citadelle. J'étais impatiente de découvrir ce décor, qui au final, ne s'est pas avéré très pratique : de la terre battue au sol, quand tu t'assois, ça te fait un derrière tout rouge.




Nous découvrons donc le site (et ses toilettes - pour une fois en suffisance !). Mais Jeff et moi avons une sorte de choc car l'ambiance et le public y est très différent du Hellfest ou du Graspop, et semble plus "sérieuse" et moins bon enfant... C'est dommage. On y trouve par exemple ceci :

On ne sait pas bien lire, mais c'est des blocs de foie gras...
Les hommes attaquent avec une bière, moi par une bonne glace. Les stands de bouffe sont vraiment limités et chers (comme d'habitude) mais contrairement à d'habitude, la nourriture ne me semblent pas appétissante du tout... On va se poser devant un concert (il n'y a que deux scènes qui jouent en alternance donc tu n'as pas le choix). Le groupe s’appelle Balthazar, ils sont de Courtrai et c'est....mou. Mais mou.... J'écoute couramment des choses un peu plus barbares mais ne tente pas ici une comparaison car cela n'a rien à voir. Mais même en essayant d'être objective et ouverte, le public en général ne semblait pas plus intéressé que ça. Je ne comprends pas vraiment pourquoi un groupe qui joue des chansons aussi calmes (et un peu chiantes, faut dire) se retrouve dans un festival. Un festival, c'est joyeux, c'est ambiancé. Là, c'était seulement mou. On se pose donc par terre pour l'apéro-chips (pouvoir être assis par terre sans soucis au second rang, au milieu d'autres gens assis, ça vous donne une idée de l'ambiance).

 Nous, avec nos t-shirts noirs, nous faisions assez taches dans le public.
Ensuite, nous allons explorer tout les recoins du festival - mais nous avons vite fait le tour car il n'est vraiment pas grand. C'est assez perturbant de faire un plus petit festival, surtout pour une journée, après trois jours de débauche et de grandeur au Hellfest. Nous étions là uniquement pour la tête d'affiche : Green Day et moi, accessoirement pour Thirty Seconds to Mars, groupe que j'appréciais dans ma tendre jeunesse mais que j'ai fini par lâcher par lassitude et par overdose de Jared. Ha, mon copain était heureux quand il a trouvé ça :

Sauf que ce bar n'avait de METAL que le nom...


Nous meublons comme nous pouvons, les hommes ont faim - moi pas car il est encore tôt (17h30) mais voila, après ça va être difficile de manger car les concerts s'enchainent. Jeff opte pour une tartiflette (pas terrible) et moi pour une mitraillette pitta, pas terrible non plus mais j'avais trop peur d'être malade avec donc j'ai pas mangé la moitié. On s'installe devant la Mainstage alors que Biffy Clyro entame son set. Au départ, ça me botte vraiment bien (surtout que des beaux musiciens sans t-shirt, je suis toujours preneuse) mais au bout de quelques chansons, je suis lassée car ai l'impression qu'ils jouent toujours la même. Jeff déteste et le fait savoir haut et fort, ce qui a vite pour but de me mettre en rogne. Je vous mets au défi de passer un concert avec lui : soit il est conquis, soit il déteste de tout son être mais jamais de demi-mesure. C'est pour ça que je suis toujours sur mes gardes avant de lui proposer de m'accompagner à un concert et décide parfois d'y aller seule (cf. The Used à Eindhoven) pour éviter que mon moment magique ne soit entièrement trainé dans la boue après le concert.

Bref, donc ce groupe fini son concert, puis nous devons attendre une demi-heure avant le début de Thirty. Les hommes ont un peu écouté auparavant et n'étaient pas très convaincu mais attendaient le live pour peut-être changé d'avis. Moi j'étais contente de revoir ce groupe car je connais pas mal de chansons, mais ne m'attendais à rien de particulier. Heureusement, car j'ai été salement déçue. Nous passerons sur le fait que TOUTES les personnes autour de moi se moquaient de Jared et de ses groupies, que le concert s'est vite transformé en numéro de cirque, que Jared a plus parlé et fait l'acteur que chanté, que je n'aime pas les nouvelles chansons, qu'il n'y a eu qu'une seule chanson de "A Beautiful Lie" (The Kill en acoustique qui déchire sa mémé, mais quand même) et que toutes les chansons un peu pêchues (Night of the Hunter en particulier) ont été ralentie. Je n'avais pas vraiment l'impression d'être à un concert. J'ai déjà vu deux fois ce groupe en salle, la première fois, j'étais dans la fosse et j'ai passé un très bon concert, la seconde fois, je suis allée en gradins (je n'étais pas en forme à cet époque) et m'étais plutôt fait chier par manque d'ambiance (mais bon, ça c'est les gradins). Ici, j'étais quand même assez proche (dix ou quinzième rang) mais c'était difficile d'être "dedans" quand le concert est coupé entre chaque chanson par un discours ou un numéro de cirque. Mon copain s'est absenté avant la fin du concert, car il en avait marre d'être là et moi, j'en avais marre de l'entendre critiquer non stop. Mais la grosse surprise est qu'il est revenu ensuite avec...un t-shirt de Thirty pour moi. J'ai été assez surprise sur le coup, surtout qu'il est bleu vif avec le gros logo vert fluo devant. mais ça va me changer des t-shirts noirs. Ca me fait un super souvenir !

Mention spéciale quand même pour les gros ballons qui ont attiré dans la fosse, c'était rigolo et ça a bien occupé le garçon qui était avec nous, ainsi que pour les confettis finaux - parce que je suis une gaga des confettis.


Jesus



Nous restons ensuite en place pour Green Day. Nous sommes vraiment bien placé, pas loin de la scène mais pas dans les pogos non plus et devant l'écran. L commence à se plaindre d'être fatigué et à râler mais son père lui dit qu'il n'est pas question de bouger. En effet, il commence vraiment à y avoir pleins de monde autour de nous. Nous attendons une longue demi-heure. Puis Pink Bunny fait son apparition sur un tube des Ramones. J'adore ce lapin !
Je ne vais pas faire un résumé "track by track" mais ce concert était vraiment l'un des meilleurs auquel j'ai assisté. L & R étaient aussi déchainé que moi et ça fait vraiment plaisir de reprendre en choeur les paroles avec eux. Même si je ne connaissais pas les chansons des trois derniers albums, je n'ai jamais trouvé le temps long. Le concert avait lieu de 22h20 à 00h40 mais il a passé tellement vite. Toute la fatigue s'est effacée et je ne pensais pas avoir autant d'énergie. Holiday, Boulevard of Broken Dreams, mais également un paquet de chansons de Dookie. Bj qui lance du PQ dans la fosse, qui les arrose, qui sort sa lampe de poche sur Holiday, qui nous lance des t-shirts au bazooka...La folie ! Il fera même monter un fan sur scène pour Longview, pour faire de la guitare et chanter... Le mec a tellement assuré que BJ lui a offert la guitare à la fin ! Quel souvenir ça doit être pour lui !
Mon moment préféré du concert, c'est King for a Day, avec tout le groupe déguisé, et ce petit moment de folie complètement...WAW ! La seule mini frustration est que Wake Me Up when September Ends a été TRES raccourcie. Mais sinon, je ne trouve plus les mots pour voir dire à quel point ce concert était magique.



 

Puis vient le rappel. L veut partir, moi je lui dit de rester car le groupe va revenir.
Et en effet, c'est reparti pour American Idiot, puis ma petit préférée : Jesus of Suburbia.
Et la dernière ! Le moment le plus spécial que j'ai pu vivre pendant un concert. Je ne saurai pas vraiment vous expliquer - je m'attendais tellement à ce que ça soit "Good Riddance" qui clôture le show mais ce ne fut pas le cas. Cette dernière chanson, je ne la connaissais pas du tout mais à partir de maintenant, elle restera toujours spéciale pour moi. Quel show ! 
Je les avais déja vu une fois au Sportpaleis, mais j'étais en gradins et trèèèès loin de la scène mais là, nous étions assez proche et c'était vraiment incroyable.
Même si je ne suis plus vraiment leur actu, j'aime tellement les voir sur scène.

*amoureuse*

Set-list:






  • 99 Revolutions

    Know Your Enemy

    Stay the Night

    Stop When the Red Lights Flash

    Letterbomb

    Oh Love

    Holiday

    Boulevard of Broken Dreams

    Wake Me Up When September Ends

    Waiting

    Let Yourself Go

    Burnout

    Hitchin' a Ride

    Highway to Hell
    (AC/DC cover)

    Welcome to Paradise

    When I Come Around

    St. Jimmy

    Longview

    Basket Case

    She

    King for a Day

    Shout / Always Look on the Bright Side of Life / Hey Jude

    Minority

    Encore:
    American Idiot

    Jesus of Suburbia

    Brutal Love

     
  • Nous nous sommes ensuite battu pour pouvoir sortir du site (la sortie est un entonnoir donc très mal fait). On se tenait tous la main pour ne pas se perdre mais les mouvements de foule étaient impressionnants. On a laissé passé une navette remplie et une seconde vide a suivi donc nous avons pu avoir une place assise (tant mieux car je ne tenais plus debout). Nous avons mis presque une heure entre la fin du concert et le parking, c'est passé tellement vite. Ensuite, nous repartons chacun de notre coté, retour en Belgique pour nous, avec une petite heure de route. C'était vraiment long, je dormais à moitié et Jeff était bien fatigué au volant aussi. Nous avons retrouvé notre lit vers 2h30 du matin, complètement fatigués mais plus heureux que jamais ! Même si je n'ai pas aimé ce festival en lui-même, je n'oublierai jamais ce concert de Green Day et cette nuit !