28 juin 2013

Hellfest Day 1 : Punk rock ruined my life

5ème jour - 21 juin

Cette photo date du soir - le matin était plutôt moche



On n’est pas encore trop fatigué au réveil même si la nuit n’a pas été de tout repos. Jeff est motivé pour se trouver un petit déjeuner (pour préciser ce que j’ai dit au précédent article – Jeff bondit du lit avant moi UNIQUEMENT quand il n’y a pas de réveil obligatoire – ce mec est un paradoxe). Pendant son absence, j'entends un mec gueuler « croissant, pains au chocolat ». Oui, je ne rêve pas, c’est bien un marchand ambulant de petit-déjeuner. Être servi directement dans sa tente, c’est une super idée ! Bon, je ne lui ai rien pris car j’étais en train de m’habiller et n’allais pas sortir en culotte pour un croissant (j’ai mes limites quand même) mais ça avait l’air vachement tentant ! Jeff revient ensuite et m’explique qu’il a trouvé des viennoiseries très bonnes à l’entrée du camping. Alala, dire qu’il s’est tapé tout le chemin à pattes alors que le petit-déjeuner venait directement à toi.

 Ensuite, viendra le moment le plus pénible de la journée (et ce, systématiquement pour les trois jours) : la file monstrueuse à faire pour le pipi du matin ! Le gros point noir de ce festival est le manque CRUEL de sanitaires en nombre suffisant. Il y avait sur le camping environ 35 cabines de chantier pour un peu moins de 100.000 festivaliers (je pense que le festival accueille 115.000 personnes mais tout le monde ne campe pas). Et ça, c’est clairement pas assez ! Surtout que le camion chargé de nettoyer les cabines passait SYSTÉMATIQUEMENT le matin, quand tout le monde est sur le camping et que les files étaient donc énormes. Là-dessus, le Graspop marque quand même des points car il  y avait énormément de toilettes disponibles, donc on ne faisait jamais la file bien longtemps et qu’elles étaient quand même vachement mieux (c’était pas des cabines de chantier mais de « vraies toilettes » dans un petit bâtiment installé pour l’occasion!). Pareil pour les points d’eau, ici il n’y en avait qu’un seul « bac évier », minuscule et tout près de l’entrée alors qu’au Graspop, il y en avait deux ou trois à différents endroits sur le camping (pratique en cas de vaisselle ou de brossage de dents). Bref, c’était vraiment le coté pénible car chaque fois que tu avais envie de pisser, c’était la roulette russe pour savoir dans combien de temps ça sera ton tour et dans quel état vas-tu trouver les toilettes... Un matin, le dernier jour, j’avais tellement envie de faire pipi et la file était tellement longue que j’ai décidé de rentrer sur le site du festival (et donc marcher 20 bonnes minutes aller-retour et faire la file à la fouille) pour trouver des toilettes peu fréquentées le matin.
Sur le site du festival,  ça allait un peu mieux que sur le camping mais quand même. Je ne vous dis pas combien de fois j’ai pesté de ne pas être un monsieur pour pouvoir faire pipi n’importe où…

Ready to rock !


Bon, on arrive ENFIN au moment intéressant : les concerts ! Je voulais assister à l’ouverture des portes du festival mais n’était pas certaine de pouvoir  arriver avec tout les imprévus précités. Finalement, un peu avant  10 heures, nous sommes dans la file. Nous découvrons d’un peu plus près la cathédrale qui sert d’entrée et je trouve cela vraiment magnifique (et ça me fait penser à Notre-Dame, mon obsession du moment). Le ciel est gris mais ça donne un petit coté grave au moment. Puis la file avance, on montre le bracelet et on est fouillé rapidement. Là contrairement au camping, ça ne rigolait pas avec les fouilles. Mais nous passons sans encombre et découvrons le site. La déco est vraiment sublime et très soignée, on voit vraiment qu’un effort a été fait et ça ajoute un petit coté magique aux lieux. Et encore, là c’était le matin mais c’était la nuit, lorsque les décos s’enflammaient que la magie était la plus présente. Les photos ne rendent pas justice à la réalité mais j’ai fait ce que j’ai pu.

A l'ouverture des portes.








On fait un rapide tour des scènes. Il y en a six au total : deux Mainstages, la Warzone (la scène punk et hardcore à ciel ouvert), Altar et Temple (scènes de death et black metal réunies sous la même tente) et la Valley (tente avec la scène stoner et trucs chelou que mon copain adore). L’avantage d’avoir autant de scènes est que les concerts s’enchainent bien. Dès qu’un concert finissait sur la Mainstage 01, un autre commençait moins de cinq minutes plus tard sur la seconde. L’inconvénient est qu’il faut donc parfois galoper pour arriver à temps au prochain concert (en particulier la Warzone et la Valley qui étaient un peu loin du centre névralgique) ou bien que tu enchainais trois concerts sans manger, ni boire, ni faire pipi pour ne rien louper. Un dernier élément qui pourrait être négatif est que lorsque les deux scènes partagent un même chapiteau (Altar et Temple donc), pendant qu’un groupe joue, les balances sont réalisées sur l’autre scène et que du coup, ça gêne parfois un peu d’entendre « check – check-one-one » pendant une chanson si tu es placé plus près de la scène inactive que de la scène où il y a le groupe. Mais bon, ce sont des inconvénients plutôt mineurs qui ne m’ont pas vraiment dérangé. Il y avait toujours trois concerts en même temps donc il y avait toujours moyen de trouver quelque chose à voir de pas trop déplaisant et ça, c’était vraiment cool. Puis je tiens à dire que les concerts étaient vraiment à l’heure, ce qui est un détail que je trouve TRES important ! Mais, et pour faire une petite comparaison avec le Graspop, il n’y avait pas d’écran qui t’indiquait quel groupe va jouer après et sur quelle scène donc tu avais plutôt intérêt à checker régulièrement ton feuillet avec le planning et surtout ne pas le perdre sinon tu pouvais retourner au point info t’en chercher un autre.

Le premier groupe que nous voulons voir est Black Spiders à 12h15. Ce groupe, nous l’avions découvert au Graspop l’an dernier, Jeff avait ensuite acheté leur tout premier album et nous l’écoutons souvent dans la voiture. Pour patienter, nous regardons Dr. Living Dead à 10h30, un groupe nordique dont la particularité est de porter des masques de squelettes. J’adore les mises en scènes donc j’apprécie ce concert (oui, je suis facile à contenter…). Les sets du matin durent 30 minutes ce qui est parfait pour découvrir un groupe sans être soulé (les concerts trop longs, je commence à avoir de plus en plus de mal…). Ensuite on regarde de loin Kissin Dynamite qui enchaine directement sur l’autre Mainstage. Mais c’était un genre de Glam’rock qui est rigolo un moment mais pas vraiment notre genre donc on s’éclipse pour faire une balade (et le petit Jeff a découvert le stand de galettes bretonnes et les galettes-saucisses et on était foutu, haha), mais pas trop longtemps car on veut être bien placé pour Black Spiders. On atteindra sans trop de problème le second rang, et les gens devant nous ne sont pas trop grands donc c’est parfait. On regarde de loin SSS qui joue sur l’autre Mainstage et je découvre que faire du rock, et porter des lunettes est possible grâce à une espèce d’attache qui passe derrière ton crâne. Oui, cette phrase est inutile mais je pense que c’est tout ce que j’ai retenu de ce set. Mais il ne faut pas m’en vouloir, j’étais concentrée sur Black Spiders. Le concert commence enfin et c’est une demi-heure vraiment intense. 




Jeff et moi, on est à fond dedans (surtout pour crier « FUCK YOU, BLACK SPIDERS »). Quelques nouvelles chansons sont jouées (Jeff a dit qu’il allait l’acheter – je le détournerai une fois qu’il sera en sa possession) et elles sont très prometteuses ! Ces mecs ont vraiment beaucoup d’humour sur scène et restent très simples. On est même passé pendant quelques secondes sur l’écran géant ! J’ai vraiment passé une très bonne demi-heure et regrette un peu la brièveté du set. Quand on pense que l’an dernier, ils jouaient dans la plus petite tente du Graspop et là sur la Mainstage principale, c’est fou le chemin qu’ils ont parcouru ! Après le concert, on passe devant le stand de dédicaces et on remarque qu’ils y seront à 16h30, on se promet donc d’être là (même si je sens que ça va me mettre mal à l’aise de les rencontrer). Ensuite Jeff a un creux et se faire donc un petit plaisir. Jeff m’a vraiment donné faim avec sa galette saucisse de ce matin : une petite saucisse grillée au barbecue enroulée dans une galette bretonne avec une sauce inside. Donc, je me prends ça pendant que Jeff craque pour une galette complète : une galette réchauffée, avec un œuf cassé dedans, du gruyère et du jambon, le tout préparé devant nous. Ca change de la bouffe industrielle des festivals.
Ensuite on retourne à la tente terminer notre repas avec nos délicieuses boites de raviolis et on se fait même une petite sieste digestive car il est environ 13h30 et notre prochain concert est à 15h.

Le temps est très nuageux, sec mais parfois un peu frais avec tout ce vent. On se remet donc en route pour le site. Jeff va voir Saxon sur la Mainstage mais d’après sa description, ça ne m’attire pas alors on se sépare et j’atterri devant la Altar où un groupe m’hypnotise complètement : Evoken.
La description du livret décrit à merveille ce concert : « L’œuvre funéraire et oppressante d’EVOKEN dégage une sensation écrasante pleine d’agressivité et de noirceur. Rien ne manque à l’édifice : lenteur angoissante, riffs pesants accordés très grave, cymbales martyrisées et voix extrêmement gutturale. De quoi vous plonger dans un océan de désespoir. » C’est lent et grave et complètement planant. Les gars sur la scène sont pourtant très simple, pas maquillé, pas déguisé, sans décor particulier sur scène, mais ce concert trouvé par hasard me laisse un très bon souvenir. Je ne sais pas vraiment si je vais creuser ce groupe ou pas, mais ça fait du bien de se faire surprendre par un genre qu’on n'écoute jamais. Pour vous faire une idée sur ce groupe, voici un petit morceau de leur répertoire. Je retrouve cette ambiance langoureuse du concert, c'est incroyable !




 Après ce passage très planant, je retrouve ensuite Jeff devant les Mainstages pour HELLYEAH, et le soleil pointe enfin le bout de son nez. Nous avions regardé des extraits avant ce concert et trouvions ce groupe intriguant mais là, en live, ça me semblait vachement répétitif (bien que sympathique). De toute façon, la dédicaces de Black Spiders va bientôt commencer alors on se met dans la file, qui n’est pas très longue… On est les deuxièmes. J’hésite à accompagner Jeff car je ne sais VRAIMENT pas quoi leur dire et reconnait à peine qui joue quel instrument dans le groupe. Mais je me dis que je pourrais faire une photo de mon copain avec eux et que ça lui fera plaisir donc me jette à l’eau. Les cinq minutes les plus longues du festival (avec la file du matin pour aller pisser)…. Je ne trouve vraiment pas quoi leur dire, on ne se comprend pas vraiment et Jeff qui est juste devant moi me pique toutes mes répliques (« on vient de Belgique et on vous a vu au Graspop l’an dernier – votre concert était génial »). Je me contente donc de faire un sourire et de leur tendre ma petite feuille pour qu’il la signe. Je pousse un peu Jeff pour qu’il leur demande de faire une photo avec eux car je vois qu’il en meurt d’envie et qu’il n’y a pas grand monde derrière nous. La photo est géniale !! Puis après, je me tape bien la honte quand le guitariste me demande si je veux qu’il signe mon papier. Je lui réponds qu’il l’a déjà fait en lui montrant la signature et là, il me dit en souriant que c’est la signature du mec précédent. BONJOUR LA HOOOOOOOONTE ! Mais ces mecs sont vraiment adorables ! Bref, on termine ce moment assez intense. Mon copain est tout content et moi, je suis contente qu’il soit content. 

Ensuite on jette un œil au merch des groupes présents aujourd’hui car IL ME FAUT un t-shirt d’Anti-Flag. J’ai un peu peur car ne les vois pas tout de suite mais Jeff me les indique. Et je suis plus que ravie de leur prix démocratique (15€), fidèle à leur message « anti-capitaliste » (j’ai vu des t-shirt d’autres groupes à TRENTE EUROS !).  Décidément, ce groupe de punks engagés a fait un fameux bond dans mon classement de groupes préférés ! J’hésite entre plusieurs modèles mais opte pour un rouge – histoire de changer des classiques. J’aurais aimé me prendre un t-shirt du festival aussi mais je n’en trouve pas un seul qui me tape dans l’œil, même si ils sont beaux. Et puis, j’ai lu qu’on pouvait les commander sur internet après le festival donc je ferai sans doute ça en juillet/aout, histoire de répartir un peu les frais. On rentre ensuite déposer mon t-shirt à la tente (avant que je ne le perde…) et on fait l’erreur de s’affaler deux minutes. On a failli ne plus décoller alors que le concert d’Europe avait déjà commencé ! Pour ceux qui n’ont pas suivi mon blog précédent, j’y racontais que l’an dernier, au Graspop, on avait vu Europe mais qu’à cause de la pluie et de notre fatigue, on avait renoncé à rester jusque la fin et de voir The Final Countdown en vrai de vrai ! On s’était promis de réparer ça cette fois-ci. Après un énième détour au pipiroom/bar, on arrive PILE pour cette chanson ! Je suis survoltée et trop heureuse d’avoir réussi notre pari. Tout le monde est à fond ! Ce moment est merveilleux, en plus, il y a du soleil !



Ensuite, on va faire un tour au XTRM Market, un hangar avec des stands de t-shirts, CD, badges et tout un tas de trucs darks. Mais je me suis promise de ne rien acheter (j’avais pas emporté la dose d’argent non plus) et ai respecté cette promesse, même si le Goéland et Rock-à-Gogo étaient présents. Ensuite, on retourne nous reposer un peu à la tente car ce soir, ya ANTI-FLAG !!
Préparez-vous à un soulage intensif de ma part à propos de ce groupe.  Je suis excitée comme une pupuce mais un peu dégoutée que leur concert ne commence qu’à 22h55, ce qui fait méchamment long quand tu as peu dormi. Jeff veut aller voir Sleep qui est à 21h55, je pars donc en même temps que lui mais ne le suis pas car ça ne me dit rien. 


Let's go pour la meilleure des soirées !
Je vais jeter un œil à Carpathian Forest, qui est assez sataniste sur les bords. Le guitariste a de très longs cheveux, qui volent gracieusement grâce au ventilateur et avec la lumière, je trouve cela fascinant et magnifique (je suis vite fascinée par les cheveux U_U). Il y a des petits feux d’artifices au début et ça aussi, c’est un truc qui me fascine (oui, je suis vraiment vite conquise). 

Fan de la petite hache

Le chanteur brandit une croix à l’envers pendant toute la première chanson et je me demande ce qui peut pousser une personne à détester autant la religion et Dieu. Je crois en Dieu mais comprends parfaitement que l’on peut être athée, par contre je ne comprends pas ce besoin d’insulter la religion. Surtout que, je ne suis pas méga calée sur le sujet, mais c’est surtout la religion chrétienne qui en prend pour son grade…pourquoi pas les autres ? Je n’ai pas de réponses. Si un fan de black metal à tendance diabolique passe un jour sur mon blog, sa connaissance du sujet m’intéresse beaucoup. Je regarde deux pu trois chansons tout en me posant ces questions mais décide de partir pour avoir une bonne place pour Anti-Flag. Je me prends au passage une délicieuse pizza et file vers la Warzone. 


Je me trouve une place au deuxième rang pile devant la batterie et dévore ma pizza en quatrième vitesse debout, puis me rend compte que le carton m’emmerde mais je ne veux pas perdre ma place en cherchant une poubelle, du coup, j’écrase bien le carton et me met dessus (je suis maintenant deux millimètres plus haute, haha). C’est vachement plus confortable pour les pieds. 




Devant la Warzone, c’était une fosse de boue collante. Tu restais simplement sur place et t’enfonçais doucement dans les sables mouvants, haha. Je reste là vingt minutes, pas mal de jeunes viennent prendre place devant la scène. Ça devient un peu long. Jeff est toujours au concert de Sleep et a prévu de rejoindre ce concert dès que possible. Mais je ne m’en fait pas trop pour lui et pense plutôt au magnifique concert à venir. Dans la fosse, les gens entame le début de Cities Burn. Je suis surexcitée. Le bassiste vient faire quelques checks et je suis vraiment heureuse de le voir, il semble tellement irréel. Cette personne que je n’ai vu que sur YouTube est là, devant moi ! (en parlant de gens vus sur YouTube, mon copain a croisé le podcaster breton JulFou en sortant de la tente). Je suis sous le charme de son t-shirt « Punk rock ruined my life ». Peu de temps après, voila tout le groupe qui monte sur scène. Et là, énorme surprise, dès les PREMIERES notes de The Press Corpse, un mouvement de foule me colle contre le premier rang. Si j’étais à la barrière, j’avais les côtes cassées, c’était certain ! Je n’ai jamais vu une telle folie. J’ai déjà fait des concerts en mode sardine, mais là, c’était le plus fou de tous, à un moment, mes pieds touchaient à peine le sol. J’avais entendu avant le début du concert que le mec à ma droite avait un peu mal au genou donc j’ai essayé de ne pas trop le percuter mais ce n’était vraiment pas simple. Pourtant, je suis à fond dans l’ambiance et gueule les paroles en suivant l’agitation autour de moi. Mais un peu avant la fin de la chanson, je panique un peu et me dit que je ne vais pas pouvoir tenir tout le concert ainsi, coincée au milieu de la foule. J’essaie de m’extraire, tant pis pour le second rang. J’ai vraiment du mal à me faire un passage et à quitter le pogo et m’imagine avec horreur piétinée sans que personne ne le remarque (oui, je me fais vite des films catastrophes). Je parviens finalement à reculer un peu et à me décaler vers la gauche de la scène, là où il y a moins de gens. J’ai enfin un peu d’air et quand même une bonne vue. La seconde chanson, je ne la connais pas vraiment mais profite à fond quand même, tout en essayant de ne pas me refaire entrainer dans le pogo central qui grandit de plus en plus. J’ai vu un mec refaire son lacet AU MILIEU de la fosse pendant que deux punks (avec la crête et tout – j’en ai vu pleins et trouve ça toujours aussi fascinant) faisaient une barrière avec leur coude pour le protéger. J’aime bien cette espèce de solidarité dans le public (d’ailleurs, pendant le concert, le bassiste d’Anti-Flag a répété à plusieurs reprises qui si quelqu’un tombe, on le ramasse). Je suis déchainée pendant le concert, et un peu plus sur les chansons que je connais. Je ne possède qu’un seul album (For Blood and Empire) mais il semble être la référence principale de ce groupe. Je tape cet article sur mon ancien portable et en faisant quelques fouilles, j’y ai retrouvé le contenu du mp3 de mon ex que j’avais un jour copié pour élargir mes horizons et il y a les dossiers de six autres albums de ce groupe ! Je vais écouter ça tout bientôt. D’ailleurs, petite parenthèse, mais j’ai découvert ce groupe grâce à cet ex. C’était un beau cadeau vu le beau moment que j’ai passé ! Je n’ai pas très bien vu ça depuis ma place, mais mon copain m’a dit que le batteur jouait DANS la fosse à la fin du concert (ce qui explique sa disparition de la scène). Je conseille vraiment ce groupe, mais surtout d’acheter leurs albums car en dessous de chaque chanson, il y a un petit essay qui donne quelques informations sur le sujet abordé, souvent fait par des gens du terrain. Les principaux thèmes de « For Blood and Empire » sont la guerre en Irak, l’administration américaine, mais également le génocide rwandais et les troubles alimentaires causés par les médias. Ce concert était parfait, je suis vraiment heureuse de voir enfin ce groupe car j’avais vu qu’ils passaient un jour à Paris et au Groezrock mais cela faisait beaucoup de dépenses pour un mini concert car ils partageaient la scène avec d’autres groupes. Et juste après la dernière chanson (Cities Burn), le groupe disparait et « Where is my mind » la célèbre chanson des Pixies prend le relais…PUTAIN, il n’y avait pas mieux comme chanson pour prolonger l’état second dans lequel j’étais. Malheureusement, je retombe par hasard un peu trop vite sur mon copain, qui m’inonde d’informations sur son concert de Sleep. Je l’aime vraiment, mais là, j’aurai aimé rester seule et sur mon petit nuage au moins jusque la fin de la chanson. Mais bon, le dur retour a la réalité devait bien avoir lieu à un moment (Jeff, si tu as réussi à poursuivre ta lecture jusqu’ici, ne m’en veux pas pour cette affirmation – tu comprendras surement ce que je veux dire même si les mots sont peut-être mal choisis). 

Ce concert a été filmé par Arte et une âme charitable l'a posté sur Youtube.
Vous pouvez toujours rechercher ma tête de gogole émerveillée entre 01:17 et 01:40 :D



On retourne vers le centre du site, en découvrant au passage les décorations qui se sont illuminées à la tombée de la nuit. Je suis encore plus émerveillée et pensive. J’essaie de faire des photos mais elles sont moches. Ensuite, je ne sais plus très bien ce qu’on a fait. Je pense que Jeff s’est pris à boire ou à manger puis on est allé jeter un œil sous la Temple pour voir ce que donnait God Seed sur scène. J’avais repéré ce groupe sur YouTube avec la vidéo ci-dessous et avais trouvé que ça valait le coup d’œil, mais là, aucun crucifié sur scène, pas de gros bracelet à pics, franchement, c’est pas très sérieux tout ça, ya du relâchement les gars ! (ceci est une pointe d’humour pas marrante – si un jour un fan de God Seed lit ce blog, inutile de m’insulter).


 On regarde deux ou trois chansons mais on commence à crouler de fatigue et j’ai une voix toute cassée donc on rentre à la tente se reposer un peu. Cette fois-ci, nous parviendrons à mieux dormir (les gens sont soit aux concerts, soit crevés comme nous donc il y a moins de bruits.) La tête d’affiche ce soir-là était Def Leppard mais on ne connaissait pas et on est seulement passé derrière la Mainstage vite fait, pas assez pour se faire une opinion mais ce n’était pas vraiment notre genre.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour le dur retour à la réalité. Lol.

Signé: La Réalité...